Le Linge Sèche Au Vent - Makali

Le linge sèche au vent

Maman m’appelle

Tête baissée, pieds devant

Je cours vers elle.

Elle a passé sa main

dans mes cheveux

Un conte sans unifin

d’un genre heureux

Elle a passé ses mains

sur mon visage

mais mes yeux filaient au loin:

le paysage.

j'étais bien trop sérieux

pour etre sage

et je

comprenais déjà toutes les images

J'étais bien trop peureux

mais j’envisage

désormais d'éclairicir

tout mon attelage

remplacer le torchis

par du carrelage

et la tole froissée aussi

oui j’envisage

Mais mes yeux brillaient un peu

brillaient beaucoup.

Lorsqu’on me soufflait d'être vieux

je riais surtout.

mon père et son sourire

quand je m’endors

me laisse le souvenir d’une dent en or.

Mais la peste dans nos veines coule encore.

Il me semble certains on vous le dira en sont morts.

Les violons, les chiens galeux, le bruit dehors

ferait de nous des misereux de temple en or.

Etirés par le temps

ma cariole roule

à travers champs à travers foule

ennivre par les chants

ma carriere roule

à travers chants, à travers foule

mais cette liberté en cage,

on la mérite.

au point que les paturages,

j’y médite

l’histoire de quelques pages

on la mérite

tout comme l’idiot à son village

alors j’y médite

Mais mes yeux brillaient un peu

brillaient beaucoup

lorsqu’on me soufflait d'être vieux

je riais surtout

mon père et son sourire

quand je m’endors

me laisse le souvenir d’une dent en or.

Un jour je serai riche et vieux,

si je peux

Des pierres et des diamants tant que j’en veux

mais tant que ma cariole roule à travers champs à traverse foule,

je me soule en souriant.

mais mes yeux brillaient un peu

brillaient beaucoup

lorsqu’on me soufflait d'être vieux

je riais surtout

mon père et son sourire

quand je m’endors

me laisse le souvenir d’un sourire en or.